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À découvrir : À merveille la violence, Tristan Février


Nous avions un projet de construction massive et irrémissible nous l’avons toujours mais ça devient de plus en plus difficile de l’extirper du cri des trains suicidaires tchou tchou c’est l’heure de s’aplatir finir esseulement finalement s’isoler tchou tchou vas-y sépare les planches les métaux enlève ta tête les roues

si jamais ça te chante de danser autrement j’ai encore toute ma vie


Les mots se retrouvent dans ma tête, dans la tienne, dans la nôtre. Nos monstres sont ici, la chienne au centre, le cratère autour. Ça se passe entre le cratère et la communauté. Le foyer. Il y a ce qui nous limite, il y a ce qui nous délie. Penser à la blessure ou à attaquer? Fouiller, se débattre, appartenir, ruminer, raviver. À merveille la violence.

Tristan Février a fait des choses, travaillé pour des chiens, ça lui plaisquelques années, il y a La Fatigue, un collectif d’édition, ça lui plait. À part ça, il met des pansements et participe à la forteresse. À merveille la violence est son premier recueil de poésie et le quatrième titre paru dans la collection Cul-de-lampe.



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